Une semaine sur pilotis
Le 10/11/07 :
Voilà une semaine que nous n'avons pas écrit, il faut dire que nous étions occupés au chantier de Funchal pour quelques « bricoles».
Mardi 04/11/07 : sortie de la mouette de l'eau à 09h30.
Surprise, nous n'étions pas seuls à bord, nous avions gardé quelques souvenirs de la vasière de Lorient. Ça sent l'anti-fuling !
Au bout de quelques heures de grattage et un bon coup de Karcher, nous sommes installés sur notre nouvelle résidence sur pilotis.
Objectif : diminuer le jeu latéral des deux dérives.
Les difficultés rencontrées auront été :
- - Explorer les nombreuses quincailleries de Funchal, à la recherche du matériel. Mais les indications d'Erik nous ont été précieuses et nous trouvons tout ce qu'il nous faut.
- Sortir la dérive avant du puit de dérive, par le bas, avec pour seuls moyens des bouts, des palans, des cales de bois et… barre à mine !
- - Ajustage des panneaux en ERTALON de 1 cm d'épaisseur : un menuisier m'a délardé les panneaux trop épais (3 mm). La fixation des panneaux par percement, taraudage, vissage et ajustage.
Le moral en devient chancelant, on en viendrait à regretter les quarts de nuit de la semaine dernière.
- - Doutes sur la peinture spéciale ALU contenant du thyocanate de cuivre. Après confirmation par fax, premier coup de peinture (le plus simple).
- - Remise en place de dérives : Nathalie au palan ou au winch, dans le bateau. Rémy a l'extérieur, ponceuse en main, pour les ajustages à chaque blocage.
Millimètre par millimètre. Environ 300 montées/descentes par dérive !
- - Deuxième couche anti fuling.
Dérive "avant" :
avant(vue de tribord) les travaux : la partie rouge, c'est le pivot de la dérive.
Après (vue de babord)
Dérive "arrière" :
avant
Etabli de fortune de Rémy. NB : la pince c'est l'étau !
Fin de la première couche à la nuit noire.
Loin du port de Dieppe : "je peux passer à la peinture blanche, elle le restera !"
Petit diner aux chandelles dans le .... chantier de Funchal.
Samedi : sortie au marché obligatoire pour détendre l'équipage. Couleurs, odeurs… nous retapent une santé.
Marché aux poissons
Enfin, c'est bon ça marche.
Heureux plaisanciers, nous retournons à l'eau.
Entre temps, en ville...
Créche à Funchal, dans le jardin public. NB : personnages à taille humaine.