La Route des Mouettes

Joyeux Noël Gratte Mi et Gratte Na

"Le Père Noël est passé !"

Malgrés les petites bêtises qu'elles ont fait ces derniers temps, le père Noël a apporté à Gratte Mi et Gratte Na les cadeaux qu'elles voulaient.

"Moi, je voulais des chaussettes assorties à ma robe" dit Gratte Mi.

"Moi, je voulais des baskets anti dérapentes car je glisse toujours sur le pont du bateau" renchérit Gratte Na.

"Mais, ça ne va pas ! " Petit problème technique ? 

Le père Noël est habitué à apporter des cadeaux aux enfants. Il a apporté seulement une paire de chaque et non trois paires. Il a oublié que Gratte Mi et Gratte Na ont 6 pattes !!!

"Ce n'est pas grave, il fait chaud et nous changerons de pattes de temps en temps."

 

 


30/12/2007
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Suite des aventures de Gratte Mi et Gratte Na

Des copains à bord !

Gratte Mi et Gratte Na commençaient à s'ennuyer pendant le voyage entre le Portugal et l'île de Madère…

Un jour, Nathalie et Rémy entendent des rires venir de l'arrière du bateau. Gratte Mi rigole aux éclats : « HIHIHIHI HAHA! », Gratte Na dit : « Regardez ce que je peux faire ! ».

Gratte Na faisait des cabrioles devant un drôle de petit poisson, qui s'appelle Balthazar.

 

Mais très rapidement, d'autres petits amis apparaissent : Poulpo et Pitouille. Ce sont les enfants de la famille RAPALA qui vit à bord depuis longtemps mais que l'on ne voit sortir que par beau temps.

 

  

Poulpo à gauche et Pitouille à droite.

Leur spécialité : la pêche au thon ou à la dorade coryphène et parfois les fous de bassan.

Balthazar a une vielle cicatrice sur le côté droit, dû à un coup de dent de M Bonite, un thon pas gentil du tout. 

Il ne l'a toujours pas digéré !

 

Pitouille a peur des gros poissons donc elle reste toujours dans le bateau.

 

 

Poulpo, Balthazar et Pitouille veulent emmener Gratte Mi et Gratte Na à la pêche. Mais, Rémy ne veut pas, car elles ne savent pas nager et n'ont pas de bouées à leur taille.

C'est embêtant car les Rapalas ne savent que nager ! Quand le soleil sera plus chaud, Rémy leur fera une petite piscine dans un seau où ils pourront tous s'amuser.

Alors, ils se racontent des histoires drôles et se posent des devinettes. Des rires remplissent le bateau à longueur de journée. Nathalie leur fait des crêpes pour le gouter.

Le bateau arrive sur l'île de Madère. Gratte Mi et Gratte Na sont contentes, elles vont pouvoir se dégourdir les pattes, faire d'autres bêtises…

Mais, pas de trop quand même… car quelqu'un qui sait toujours tout, les regarde!

  A bientôt les «arsouilles ».

 


21/12/2007
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Gratte Mi et Gratte Na

Une drôle de découverte.

Depuis quelques jours, il y avait dans le bateau un petit bruit : « cruic, cruic, cruic… ! ». Le capitaine Rémy était fortement inquiet, Nathalie avait un peu peur…


 

Un soir, lors du voyage entre le Portugal et l'Ile de Madère, des petits yeux brillèrent dans l'obscurité… et disparurent rapidement.

Le lendemain, Nathalie et Rémy découvrent deux petites bêtes rouges à pois noirs, qui sautillent joyeusement en les voyant. Nathalie et Rémy comprennent maintenant les petits bruits…


Comment sont-elles arrivées là, les chipies ? Sont-elles montées à bord au port ou est-ce qu'elles sont venues à dos de mouette ? Mystère !

Nathalie et Rémy décident de les appeler « Gratte Mi » et « Gratte Na », car elles adorent leur gratter le dos.

Gratte Mi qui est plus coquine leur chatouille le « bidon ». Parfois, Rémy essaie de lui faire faire la sieste, mais il s'endort avant elle… elle en profite pour le chatouiller.


Gratte Na serait, elle, plus intrépide. Elle n'hésite pas à conduire le bateau en grimpant sur le gouvernail. Comme elle est petite, elle ne voit pas où elle va… elle a failli les faire entrer en collision avec un gros bateau,… un pétrolier.



Les dauphins aiment bien leur dire bonjour, ils sautent pour les éclabousser.

 

Gratte Mi et Gratte Na viennent alors se réfugier soit sur l'épaule de Nathalie ou dans le blouson de Rémy.

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18/12/2007
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Jatropha ou mécidinier

Article et photos récupérés sur Internet.

 

“Dans le contexte du changement climatique et de la flambée du baril de pétrole, le recours à des énergies alternatives est très attendu. Jatropha curcas est une plante des zones tropicales arides dont les fruits sont riches en huile et qui permet d'envisager des rendements supérieurs à 1800 litres d'huile à l'hectare. Avantage considérable par rapport au Colza ou au Tournesol: sa culture n'entre pas en compétition avec les cultures à vocation alimentaire ou avec les forêts à biodiversité élevée.

Jatropha curcas (également appelée pourghère, pignon d’Inde ou médicinier), est une euphorbiacée aux propriétés médicinales originaire d’Amérique centrale et aujourd’hui répandue dans le monde entier. Cultivée en Amérique centrale depuis l’époque pré-colombienne, elle est appelée bagani en Afrique, piñon de tempate, coquillo, coquito, ou encore cotoncillo dans le monde hispanophone et Pinhão de Purga ou Pinhão de Paraguai dans le monde lusophone (Brésil, Cap vert, Portugal). Le mot tempate dérive d’un mot náhuatl (la langue des aztèques) qui signifie médecine de la bouche, en référence à l’usage de la plante pour soigner des infections buccales.

Composition chimique et utilisations de la plante

Au marché des plantes médicinales de Ver-o-Peso de Belém, Brésil, cette plante est vendue mélangée avec la cucurbitacée Luffa operculata et utilisée lors de rituels afro-brésiliens. L’écorce contient un saponoside stéroïdique. Le fruit, la graine, l’écorce et les racines contiennent de l’acide cyanhydrique, extrêmement toxique, ainsi qu’une lectine, plus précisément une toxalbumine très toxique appelée curcine, molécule proche de la ricine du ricin (les lectines sont des protéines qui ont la capacité de se lier à des glucides et qui sont utiles à la protection de la plante, par exemple contre les insectes). Les fruits (ainsi que les 2 ou 3 graines qu’ils contiennent) ont des propriétés contraceptives.

Au Gabon, les graines moulues et mélangées avec de l’huile de palme sont utilisées pour tuer les rats.
Plusieurs intoxications sévères furent décrites dans la littérature chez de jeunes enfants mais tous eurent une issue rapidement favorable. Cependant, la très forte toxicité de la curcine rend toujours possible un décès par consommation de Jatropha curcas. Du fait de la mauvaise odeur que dégage la plante et de sa toxicité, les animaux ne la consomme pas et elle est donc utilisée, au Mali par exemple, pour faire des haies.

Jatropha curcas produit un fruit riche en huile (le fruit entier contient 25% d’huile et les graines 37%). L’huile est non siccative et est constituée des glycérides des acides stéariques, palmitique, myristique, oléique et linoléique, d’une résine amorphe et un sistostérol, d’un mucilage composé de xylose, rhamnose, acide galacturique et enfin de curcine.

L’huile peut être utilisée pour produire du carburant vert, des substituts d’huiles industrielles, du savon (avec de la soude caustique, ou, de manière plus rustique, avec des cendres de bananes brûlées), des bougies ou encore du vernis (après oxydation avec des oxydes de fer). Elle est par exemple utilisée pour l’éclairage public de rues près de Río de Janeiro et pour alimenter des groupes électrogènes de nombreux villages au Mali. Les fruits séchés et couverts d’huile de palme s’utilisent comme torches qui peuvent être utilisées même avec des vents puissants. L’huile est aussi utilisée comme purgatif, par exemple au Portugal (huile produite au Cap vert)...Mais à utiliser en très petite quantité, la méthode est radicale et la consommation d’une trop forte quantité est très dangereuse. Elle est aussi utilisée pour soigner des maladies de la peau et pour calmer les douleurs rhumatismales. Le latex possède également des propriétés antiseptiques.Un extrait éthanolique de Jatropha curcas a été confirmé in vitro et in vivo efficace contre la leucémie.

Le jus de la feuille a une couleur rouge et colore les tissus d’une couleur noire indélébile. L’écorce contient 37% de tanins qui donnent une couleur bleu obscur (le latex contient également 10% de tanins). Les tourteaux obtenus après extraction de l’huile par pressage à froid sont de très bons fertilisants (teneur en azote égale à celle des fiante de volaille). La plante est fixatrice d’azote (bactéries symbiotiques au niveau de son appareil racinaire). Détoxifiés, ils peuvent servir pour nourrir le bétail ou les volailles compte-tenu de leur teneur protéique élevée (55-58%). Cette plante qui pousse en zone tropicale aride ou semi-aride permet de lutter contre l’érosion des sols et est utilisée à cette fin en zone sahélienne, au Cap Vert et en Bolivie. A Madagascar, elle sert de tuteur pour la culture de vanille.

Jatropha : l’or vert du désert

L’énorme avantage écologique de Jatropha curcas dans la perpective d’une production en masse de carburants verts est que sa culture en zone aride n’entre pas en compétition avec les cultures alimentaires ou les forêts. Le développement des carburants verts classiques a un impact environnemental non négligeable : en Malaisie, des forêts très riches sur le plan de la biodiversité et habitat notamment de l’Orang outan sont détruites pour planter des palmiers à huile. Au Mexique, le prix de la tortilla, aliment de base de la population, a flambé récemment du fait de l’achat du maïs par les USA pour produire de l’éthanol).

Le rendement moyen en huile avec Jatropha curcas est de 1892 litres d’huile pas hectare et par an mais des rendements 4 ou 5 fois supérieurs sont possibles (rendement en huile du Colza : 572 litres/ha/an ; du tournesol : 662 litres/ha/an ; du soja : 446 litres/ha/an). Si seulement 3% de l’Afrique était plantée en pourghère, cela lui fournirait un revenu annuel de plusieurs dizaines de milliards d’euros. L’Inde a lancé un programme de plantation à grande échelle de cette plante et sélectionne actuellement les cultivars aux meilleurs rendements. L’objectif est de cultiver avec Jatropha curcas 11 millions d’hectares (à comparer à la perte annuelle de 2,4 millions d’hectares de forêt amazonnienne, notamment pour cultiver de la canne à sucre pour produire de l’éthanol). D’important projets ont également été lancés à Madagascar et dans d’autres pays africains (entreprise anglaise D1 Oils, entreprise israélienne Tom Investment, filiale de Madagascar Mineral Fields, etc.). A Madagascar, le litre d’huile de Jatropha est vendu entre 0,20 à 0,28 dollar. En Inde, il coûte 0,40 dollar.

Exigences écologiques de Jatropha curcas (paramètres climatiques et édaphiques dans les conditions naturelles) :

·       Précipitations annuelles : 300 à 1000mm (et plus si sol bien drainé)

·       Période sèche : 3 à 6 mois

·       Altitude : 0 à 1500 mètres

·       Température maximale moyenne du mois le plus chaud : 34°C

·       Température moyenne annuelle : 18 à 28°C

Où la plante croît-elle le mieux ? A une altitude inférieure à 1000 mètres, dans des secteurs arides ou humides, en plaine ou sur des collines, avec des précipitations de 600 à 1200mm et des températures de 18 à 28°C, même si elle peut être plantée sur des sites où la température moyenne mensuelle monte à 34°C. Elle aime les sols pauvres mais les préfère bien drainés. Des sols trop compacts limitent la croissance racinaire. Cet espèce au port arboré ou arbustif qui peut atteindre 8 mètres de haut produit des fruits pendant quarante ans environ et ses qualités insecticides et fongicides conduisent à un usage limité de pesticides. L’espèce peut être attaquée par Lagocheirus undatus, Panthomorus femorauts, Leptoglossus zonatus, Pachycoris torridus et Nezara viridula.

·       Oxford Plant Systematics - Jatropha curcas  :
http://herbaria.plants.ox.ac.uk/adc/downloads/capitulos_especies_y_anexos/jatropha_curcas.pdf

·       Site de référence, créé par le Reinhard K. Henning, le père du Système Jatropha :
http://www.jatropha.net

·       Site indien de promotion de Jatropha curcas,
Greening the earth, earning the resources for rural masses :
http://www.jatrophabiodiesel.org

·       Forum francophone sur Jatropha curcas :
http://jatropha.forumactif.com

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10/03/2008


Recherche vieux Spis

Dans le cadre de notre voyage en voilier entre le Portugal et le Cap Vert,

nous voulons créer du lien avec les insulaires du Cap Vert.

Pour cela, nous souhaitons habiller La Route des Mouettes notre TRISBAL 34 d'un grand pavois coloré et joyeux !




Objectif : partir avec un grand pavois de l'Aliermont et revenir avec un grand pavois cap verdien.

 
Nous recherchons de vieux spis usagés pour fabriquer les fanions.

Des élèves du Collège de St Nicolas d'Aliermont (4ème, 3ème SEGPA) sont prêts à nous décorer le grand pavois. Ils découvriront la voile au printemps prochain lors d'une sortie avec le Cercle de la Voile de Dieppe.

En échange de ce travail, nous nous sommes engagés à échanger au fur et à mesure de nos rencontres leurs fanions contre d'autres fanions que de jeunes cap verdiens, à leur tour, auront décorés.

 

Rencontre avec la classe de 3ème SEGPA, du collège St Nicolas d'Aliermont,

le 24 septembre 2007.

A travers notre périple maritime, nous voulons permettre à des enfants de rêver, de se rencontrer, de découvrir d'autres pays malgré des conditions matérielles limitées.                                                  

Nathalie LEVOEN et Rémy BLOSSEVILLE



30/09/2007