La Route des Mouettes

Spectacle grandeur nature.

Dimanche 13/01/08 : préparatifs, repos, baignade et découverte de la ville haute de San Sebastian.

Barques multicolores des pêcheurs.

Nous préparons notre départ pour le Cap Vert. Départ normalement mardi, si feu vert météo !

Nous irons piquer une tête à la playa Cuerva, en fin de matinée. Nous voulons aussi voir la ville haute de San Sebastian.

 

Samedi 12/01/08 : 600 m de dénivelé pour s'en prendre plein les yeux… et les genoux !

Départ à 11h, avec le bus de Valle Gran Rey. Paysages magnifiques durant la montée. La végétation change au fur et à mesure selon les expositions au soleil, l'altitude, le type de roches…

Le bus nous laisse à Pajarito, nous continuons en suivant la route de Vallehermoso sur environ 1 km. Nous sommes dans le Parc National de Garajonay, classé patrimoine mondial de l'UNESCO en 1986.

 Le Teide depuis Tenerife donne une dimension grandiose au paysage et nous souhaite une bonne balade.

Nous avons choisi un parcours de 12.5 km, entre 1400 m et 450 m d'altitude. Tout au long du parcours la végétation change :

1400 m : Monteverde canarien, une forêt ancestrale unique.

Nommée « Monteverde » dans le langage populaire, « laurisilve » et « fayal-brezal » de façon plus académique, verdoyante toute l'année, cette forêt est une véritable relique du passé. Nous y trouvons une partie de la flore des forêts qui, il y a plusieurs millions d'années, peuplaient la zone méditerranéenne et qui ont disparues du continent en raison des changements climatiques.

Des espèces que nous connaissons  (bruyères, lauriers…) sous forme herbacée sont victimes ici de gigantisme : leur développement dans les îles (milieu tempéré) couplé à la présence de brumes fréquentes qui réduisent l'évaporation font qu'elles deviennent ligneuses. Les bruyères peuvent atteindre 5 mètres de haut, les lauriers 30 m…

Lichens, mousses donnent un aspect particulier à la forêt.

Arbre monstre, prêt à dévorer les randonneurs !

A chaque instant, nous nous attendons à voir des fées, trolls...

 

900 m : retour à la civilisation, premières terrasses, troupeaux…

Descente de la « Monteforte », attention au vertige. Le chemin a été fait par l'homme, il y a bien longtemps…

Chute vertigineuse du petit ruisseau que nous avions suivi dans la forêt et laissé avant d'amorcer notre descente... moins spectaculaire.

 

600 m : premiers cactus, palmiers.

Petit barrage en contre bas. L'eau précieuse est retenue puis acheminée vers les terrasses de bananiers, maraichage…

 

400 m, village de Herminga : « Nous étions là haut ! »

Bilan : deux pneus explosés et une rotule qui fait « Cruic Cruic Cruic !», mais surtout une bonne dépense physique et des souvenirs merveilleux.  

 

Vendredi 11/01/08 : l'île aux palmiers.

Dans l'objectif de réaliser un article sur la vigne de l'île, nous nous rendons à Vallehermoso.

 Nous prenons le bus, la voiture si elle permet de s'arrêter partout, le chauffeur n'en profite jamais… et puis à 5 €/pers aller retour, il n'y a pas photo. Nous voilà à la montagne ! Ca grimpe très vite, le bus dépasse rarement 45 km/h, il est équipé de freins électriques. Rémy explique « Ce frein est appelé TELMA. C'est un moteur électrique installé sur l'arbre de transmission qui fonctionne en sens contraire : dans les descentes, le chauffeur actionne ce moteur à plus ou moins de puissance pour freiner. C'est doux et efficace. »

En route, le Teide que nous n'avions pas vu sur l'île de TENERIFE nous salue.

Le symbole de l'île est le palmier. Nous retrouvons des terrasses, où bananiers, orangers, jardins se côtoient dans un joli maillage de couleur.

 

La zone de production vitivinicole de la zone d'appellation d'origine La Gomera couvre 150 ha répartis sur toute l'île. Au « Consejo Regular de Denomination de Origen La Gomera », nous demandons à l'accueil de rencontrer des techniciens. Nous tombons sur Cerbère, une secrétaire pas du tout arrangeante qui nous dit « no tourismo ». Nous lui faisons comprendre que nous ne venons pas pour ça. Elle comprend, mais ne cherche pas à nous trouver quelqu'un qui parle anglais. Il n'y aura pas d'article pour le magasine LA VIGNE sur les Canaries.

Nous allons arpenter la campagne. Le calme et les odeurs nous font le plus grand bien.

Roches basaltiques surplombant la ville.

Petit parc avec trois Grâces en pleine discussion.

Jardinier avec un drôle d'outil, mais très efficace : tout en un, « binette-sarclette-pelle ».

 

Retour à San Sebastian :

 

Playa de la Cueva.

Dans la future marina, cachée par la haute digue, une pirogue nous rapelle les tentatives d'exil d'Africains... Réussie ou échouée, nous n'osons penser aux conditions dans laquelle cette traversée a eu lieu. Combien de pertes humaines ?

Pour terminer cette belle journée, spectacle grand public, sur la place du village. Organisé par le club de percussion de San Sebastian : mélange de musique et chorégraphie. Les instruments sont rudimentaires : de la poubelle (plastique ou toile), cuillère en bois, tubes cartons de différentes sections et longueur, balai, tambourin… et baguettes de tambour. Ambiance endiablée !!! Le public participe et les musiciens sont récompensés de leur professionnalisme.

 



13/01/2008
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