La Route des Mouettes

Nos premières impressions se confirment : l'île promise.

A lire : Le Monde.fr : En Chine, une eau rare et polluée.
http://www.lemonde.fr/web/portfolio/0,12-0@2-3216,31-998206@51-998223,0.html

10/01/08 :recherche  maître  voilier...

Le petit déj nous augure de bons moments sur l'île de la GOMERA...

La montagne nous appelle (vue du bateau).




Puis, moins marrant : bilan des dégats.

Il y a un maître voilier, nommé Thomas, sa boutique est prés de l'église. Nous y allons. Fermé, un numéro de téléphone sur la porte. Nous continuons vers le centre ville.

L'église de San Sebastian est joliment décorée de boiseries. Christophe Colon y aurait suivi une messe avant son départ pour les "indes".

Détail de plafond. 

Bas relief d'un autel peu commun.

Thomas vient nous voir directement au bateau. Nous avons préparé la voile sur le ponton. Nouvelle (mauvaise) surprise : la chute est cuite sur plus de 5 cm. Thomas nous propose de couper et renforcer chute et bordure pour avoir un gréement solide jusqu'au bout de notre périple. Surtout si nous voulons remonter vers les Açores, après le Cap Vert. Délai : milieu de semaine prochaine.

Découpage sur la jetée, pour être protégés du vent.

 

Nous rinçons ensuite la voile pour que le sel n'endommage pas la machine à coudre. 


Séchage. Nous portons la voile à l'atelier avant 19H. « Ca sera prêt lundi soir ».

 Nous disposons donc de quelques jours pour découvrir La Gomera. 17 000 habitants (contre 800 000 pour Tenerife). Sa forme est quasiment circulaire, avec 378 km2. Elle est d'origine volcanique, mais n'est plus en activité. Son climat est presque méditerranéen (longue période sèche et des pluies irrégulières en automne hiver) avec des étés plus frais et des hivers plus doux, suite à l'influence de l'océan et des vents alizés. La température moyenne est de 22°C !!

Prévision du programme des jours à venir... ???

Falaises "mille feuilles" surplombant la marina.

 

09/01/08 : Santa Cruz (île de Tenerife), San Sabastian (île de Gomera).

Quelques jours à Santa Cruz, la plus grande ville des Canaries, durant lesquels Rémy a cherché vainement les causes de la fuite et continué encore quelques aménagements.
- Cuisinière (cf. article d'avant),
- Charnières des coffres arrière,
- Aménagement du coffre avant pour que les bouts soient facilement accessibles, idem pare battages.

Comme nous sommes arrivé le samedi et que jusqu'au lundi il y avait relâche pour cause de « fête des Rois » (férié), puis mardi préparation des soldes, nous n'avons pas loué de voiture. Nous ne voulions pas tout trouver fermé comme à nouvel an !

Au détour d'une rue...

Le marché de Santa Cruz.

Festivité des Rois, feu d'artifices, défilés....

Je profiterais du premier jour des soldes pour faire quelques « affaires ».

A quelques pontons, Le bounty !


Le Parc National du Teide devait être impressionnant à voir : le Teide est un massif volcanique encore actif, culminant à 3718 m (le sommet le plus haut d'Espagne et de tout l'atlantique) ; mais comme nous avons déjà vu le parc de Timanfaya à Lanzarote, nous préférons louer une voiture quand nous serons à la Gomera pour aller voir la laurasilve (forêt primaire méditerranéenne) que nous n'avons pas pu découvrir à Madère pour cause de mauvais temps.

Santa Cruz – San Sebastian : 70 M environ.

Réveil 5h30, douche, déjeuner, appareillage. Nous passons les jetées de Santa Cruz vers 07h30.

Gran Canaria, dans les brumes du lever de soleil.

 Peu de vent, en plus changeant légèrement de direction. Or comme nous sommes vent arrière, nous n'avançons pas. Nous décidons d'appuyer au moteur.

Surprise ! Quand nous déroulons le génois, au lieu d'avoir notre chute bien bordée j'aperçois un filet de ciel bleu entre deux bout de tissu ! « Regardes la chute, Rémy, le génois est déchiré ». Le nez en l'air, nous regardons deux belles encoches d'un mètre au total. « Zut, je ne l'ai pas vu quand j'ai enroulé le génois proprement, il y a deux jours. » soupire Rémy.


Lors du coup de vent à la sortie du port Atlantico à Lanzarote, nous avons réduit, peut être trop tard, nous n'avions rien vu. Puis, comme les grains se succédaient à un rythme d'un par demi heure maxi et que la houle nécessitait le moteur pour mieux la passer, nous n'avions pas remis le génois du parcours.

Nous roulons, nous mettons la trinquette.

Champ d'éoliennes.

Ponta Montana Roja.

Ponta Rasca couverte de serres pour produire des bananes (abri du vent).

Vent arrière (NE, 12-16 nds) pour longer Ténérife. Puis, passé le phare Ponta Rasca, couvert de serres pour la production de bananes je présume, le vent vire au travers (NO) en une minute, s'établit puis mollit. Heureusement, nous avons un peu de courant avec nous (0.5 nds). La veille, nous avions envisagé de passer la nuit à San Christianos (côte Sud Ouest de Ténérife) pour ne pas naviguer de nuit entre les deux îles, mais la moyenne est bonne, nous serons vers 19H à La Gomera.

Nous ne voulons pas naviguer de nuit, non pas que nous ayons peur du noir, mais qu'un spectacle potentiel nous attend de jour : les baleines, les dauphins… qui vivent entre les deux îles.

Nous apercevons en effet des points noirs de temps en temps à la surface de l'eau : des globicéphales noirs.


Ils vivent en bande de plusieurs dizaines d'individus, au large des tombants, leur taille peut atteindre 6 m pour deux tonnes. Ils chassent les sèches ou les calamars (un mâle peut en consommer jusqu'à 50 kg/j).

Nouvelle pirouette du vent : à l'Ouest cette fois-ci. Carrément inattendu, car Windguru nous avait prédit du NE toute la journée.

Autre particularité des îles : les coups d'accélération du vent. A peine à 10 M de San Sebastian, le vent forcit. Nous avons entendu parler de montée à plus de 35 nds en quelques minutes. Pour nous ce sera 20 nds maxi, Nord, pour changer encore une fois de direction. Nous finissons au pré serré, un bon clapot nous éclabousse.

Arrivée à 19h15. Accueil chaleureux par un gardien, il nous aide à nous amarrer. Falaises dans la nuit se dressant au dessus du port. « Ouf fini la grande ville et le tourisme de masse ! ». Il fait noir, nous attendrons le lever du jour pour découvrir le véritable visage de San Sebastian, mais déjà l'ambiance qui se dégage du port nous plait.

 



11/01/2008
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