La Route des Mouettes

Dieppe Le Cap Vert


Bien arrivés à l'île de Ténérife, toujours aux canaries.

Nous avons décalé notre départ au 04, nous ne trouvions plus la corde à virer le vent... il restait nord ouest.

Vendredi matin, réveil 06H, petit déjeuner tranquille.   

Départ 08h00, sur les chapeaux de roues, car 35 noeuds de vent dès le départ.

La pointe de l'île dépassée, nous avons du Nord, mer hachée et creux de 10-12 mètres. Vent 20-25 nds, jusqu'à 35 nds dans les grains.

Au total, environ 30 grains dans la journée ! Nous avions hésité à relâcher à Gran Canaria, plus portant. Mais le barômètre avait une trés légère tendance à remonter après une chute à 1020.

Depuis que nous sommes à quai à Puerto Atlantico, à Santa Cruz. Le soleil est revenu. 23°C en centre ville.

Dicton du jour :

Journée à grains forge le marin.
Houle à Creux accroche ton maqueux*.

* : prothèse dentaire mobile. N'y voyez aucun souci pour nous, c'est pour la rime. Les cauchois apprécieront.

Nath et Rémy

La gasinière n'a pas aimé les secousses. Au bout de 7 ans de bons et loyaux services, elle y a laissé un axe, l'autre était d'ailleurs sur le point de lâcher...

A droite celui qui a laché, à gauche celui qui tenait... à un fil !

C'est réparé !


05/01/2008
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Bloqués pour quelques jours

Voici les derniers messages de nos routeurs "anges gardiens" :

Notre message, le 13/11/07 :

En mauvais marins, nous avons profité pour visiter Lisbonne, nous regardons Cotweb pour un depart direct vers Madere depuis la baie du Tage... mais la donne semble avoir changé.
Peux tu nous en dire plus ? Meme globalement.
> Demain matin nous pouvons consulter notre messagerie.

> Bises portugaises.

> Nath et Mimi

 

Leurs réponses :

Denis "Portion", le 14/11/07.

Salut les zamis,

bon alors c'est la guerre sur l'atlantique, une depression arrive sur vous dans les 72h elle est pleine face avec environ 40 nd donc pas possible de passer tout de suite; le mieux pas bouger avant lundi, en espérant que les autres plus au large ne bouge pas trop ce qui n'est pas certain

Une alternative suivant votre buiness descendre jusqu'à Portimao mais il faut y être dans 2jours et demi maxi

toutes ces infos ont été recoupées avec Daniel, vous pouvez lui passer un mail ou lui telephoner pour un petit breef avec lui ce qui est sur c'est que le vent arrive  ses coordonnees Daniel.

Je vais suivre l'évolution de près et je vous tiens au courant n'hésitez surtout pas à contacter Daniel c'est une passion pour lui et un super rpouteur

je regarde demain jeudi matin pour vous passer d'autres infos météo

A+

DENIS 

 

Dan le 16/11/07

Bonsoir Nath  Rémy
Merci pour votre message .Ce sera un plaisir de vous suivre et de vous aider
si besoin pour votre périple sur La Route des Mouettes. Concernant votre
descente sur Madeire il est au vu des prévisions actuelles plus sage d'
attendre que les conditions de vent évolues un peu plus favorablement  ce
qui doit être le cas après le22/11 sans trop de possibilité même de
descendre sur le S car vous etes confrontés a du SE Faible 12nds mais
fraîchit 20nds courant de journée de vendredi puis 25nds avec l' approche du
front centré 38°N 21°W vire S pour la journée de samedi 17/11 . UN second
front associé plus fort arrive rapidement dimanche 19/11 donnant du SW 25nds
sur toute la zone . Donc patience encore qq jours  . Dis moi ce que tu en
penses ? J' ai demandé aussi a d' autres bateaux de se mettre a l' abri sur
Cascais .
Pour la suite quel moyen de communication avez vous a bord ? Si vous avez un
irridium pas de soucis je vous enverrais mon avis si besoin . Amitiés a vous
 et comptez sur mon aide Dan
Bonjou!!! a vous je crois que l' on dit cela chez vous

 


16/11/2007
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C'est parti pour le Cap Vert !

Demain, départ pour Cap Vert, nous voilà parés pour parcourir les 770 M jusque Sal,
les cales sont pleines de patates douces, gogottes et Dorada (bière locale), le vent s'annonce plutôt portant et nettement moins fort que sur la Normandie.

Les dorades n'ont plus qu'à bien se tenir, suite aux quelques aménagements que nous faits sur La Mouette !

Rendez-vous au pays de Césaria Evora.

Boujou ade !

Nathalie et Rémy


15/01/2008
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Cascais Funchal

Nous voici donc à Funchal depuis quelques jours…

Le 03 /12/07 :


Un bateau en alu...

...ça se voit de loin ! Les Iles Desertas, dans le fond.


Le Jardin Public de Funchal.


Affiche rigolotte pour le tri sélectif.

Le climat très agréable (20 à 25 °C), les jardins verdoyant de Funchal,… nous font déjà le plus grand bien. Nous avons bien récupéré de la mini traversée !

Nos routeurs ne se sont pas trompés ; le vent est en train de monter ; la baro est redescendu à 1025 HP. La nuit va être agitée en mer. Nous sommes bien ici, protégés par la grosse digue que les marins de passage décorent avant de reprendre la mer. Nous réfléchissons déjà à notre dessin.

Priorité : réparer le jeu dans la dérive arrière.

Demain, nous sortons la Route des Mouettes de l'eau. RDV 9h30 pour grutage.

Ce matin avec Erik, notre voisin de ponton, nous avons été à la recherche de plaques de HERTALON de 1 cm d'épaisseur. Erik, soixante quinze ans environ, et Daphné, la soixantaine, sont ici depuis 8 ans, ils vivent sur leur bateau de 11-12 m. Ils repartent dans 10 jours, vers les Antilles.

Nous avons été dans diverses quincailleries de type « siècle dernier » avec usinage des pièces dans l'arrière boutique… Nous en avons trouvé seulement en cylindre, mais cela devrait faire l'affaire… Loulou va nous manquer pour la découpe !

Grande lessive sur le pont, avec 18 nds de vent dans le port (30 dehors), ça va sècher.


" I wash it, I wash it.
I put on the water. 3 times.
I rince, I rince.
I smell... Hummmm
I wash it..."

Merci pour tous les messages. @ bientôt.


Nath et Rémy

 

30/11/07 :  Terre !

Régal à la barre pour Nath vers 4H00 du mat. Vent portant à tribord (15-18 nds), clair de lune à babord, mer calme. Les reflets phosphorescents du plancton ont disparus, plus de scintillements dans notre trace, mais le spectacle est magnifique.

Besoin du moteur quand Rémy reprend son quart à 6h00. Le phare de Porto Santo devient visible à 23 M. « TERRE ! »

 

"Terre ! Le phare de Porto Santo"

Bruine sous le grand soleil. Des arcs en ciel illuminent l'Ile de Porto Santo, qui est pourtant crevassée comme le visage d'une vielle femme. L'érosion et l'aridité se voient du large. Couleurs minérales : pourpre, ocre, vert pâle… la végétation a du mal à prendre le dessus.

 

Autant Porto Santo semble faire fuir ou se désintégrer les nuages, autant Madère apparait sous une masse de nuages compacts.


Courants à contre et vent faible retardent notre arrivée. Aéroport sur la mer, nous observons la ronde des avions avec un peu de crainte.




Ca y est, 550 milles !



Magnifique coucher de soleil pour l'arrivée à Funchal.
Paquebot à contre jour.    




Les voiles au placard, on arrive !

Il fait nuit quand nous accostons, accueillis par de magnifiques décorations… de Noël.


 

Ca bouge un bateau, la photo est originale ?





Deuxième coucher de soleil, dans la passe d'entrée du port de plaisance.

Décalage total. L'éclairage de la ville nous abasourdit après quatre nuits, dans la quasi obscurité…

 

29/11/07 : une heure de préparation pour du bonheur dans les voiles !

Fatigués de la mauvaise nuit, préoccupés par la couture qui nous attend, nous regardons d'un sale œil la girouette. Le vent mollit, varie de direction…

Rémy va voir l'étendu des dégâts : il déroule la voile, suit la chute… ne trouve pas, remonte le long de la chute… « RIEN, elle a rien ???!!! ». La balancine avait dû se tendre dans l'empannage et crocher la voile dans le réflecteur radar. Dans l'obscurité, la fatigue aidant, nous avons été pessimistes. Ouf.

 

Nous optons pour un autre gréement : génois et trinquette en ciseaux. Ca marche : plus de balancement latéral, meilleure vitesse, meilleur cap. Au bout d'une heure d'installation, nous apprécions l'idée de Rémy.

L'après-midi et la nuit seront plus agréables.


28/11/07 : la grand'voile se déchire !????

Fin de nuit plus calme.  Rémy barre une bonne partie de la matinée.

Dauphins dans les vagues. Le vent mollit vers 13 h. Nous roulons le génois : trop déventé, il amplifie les mouvements de houle. Rémy sieste ; Nath veille et arrive à écrire, lire…

Nous préparons le repas avant que la nuit tombe (17h30), nous n'aurons plus qu'à faire cuire. Cela nous évite de bricoler en début de nuit dans le bateau.

Contact tél avec Denis : une dépression arrive sur Madère. Il nous conseille d'aller directement à Funchal. Port mieux abrité.

Rémy appelle Marion et Nico.

Nuit plus agitée : toujours la houle de travers qui nous ballote. Au lieu d'être un beau dôme, elle est formée de trois paliers, nous secouant.

A 150 M de Porto Santo, un coup de vent (20-25 nds). Rémy empanne involontairement. Nous regardons en l'air : à contre jour du ciel blafard, car la lune vient de se cacher dans les nuages,… la voile est déchirée, à 60 cm de la tête de mât.

« Il faut affaler ». Moteur, bout au vent, Rémy roule la voile dans le sifflement du vent et le grondement sourd de la houle. Amers, nous reprenons notre cap. Nous regarderons les dégâts demain.

 

27/11/07 : à 6h du mat', 100 milles faits !

Le vent varie de 4 à 20 nds. La houle nous ballote ; quelques grosses vagues nous soulèvent pour nous faire profiter d'un panorama merveilleux. La Mouette glisse et écume de joie !



Avant


Pendant * !


Après

* : houle gentille.

« Je ne lis pas, je n'écris pas. Juste un gant de recousu ! » dit Nathalie.

La dérive tape. Le système que Rémy a mis en place a du jeu. Il arrive à scier une cale, sans se couper, ce qui est un exploit compte tenu des mouvements de l' « établi ».

Les poissons dénigrent nos rapalas.

Contact tél pour météo avec Denis. « Toujours ok. Mais risque de dépression pour fin de semaine. Ne pas trainer en route ! ». Nathalie appelle la Lorraine, un petit coucou à maman, ça fait toujours du bien.

Nous optons pour un repas plus élaboré : patates douces,  grosses gousses de fève, sardines (en boîte, vus les résultats de la pêche) à la tomate.  La nuit tombe vite. Est-ce la faim, l'intérieur du bateau réchauffé par la cuisson des patates… ? Nous sommes l'un comme l'autre incapable d'aller chercher les sardines qui se trouvent dans l'équipé sous la banquette avant bâbord… sans prendre le risque de se déclarer un mal de mer. Nous mangerons donc des patates douces avec quelques morceaux de jambon sec.

Début de nuit perturbé ! Nath à la barre. « Un bateau de pêche fonce littéralement sur nous. Je change de cap, il nous suit.  Je vois les vagues qui brisent sous son étrave», Rémy se lève. Effectivement, nous ne saurons pas leurs intentions, mais ils viendront à moins de 150 m de nous, moteur à fond. « Ils voulaient voir ce que c'était. » dit Rémy. Mais nous ne sommes pas les seuls intrigués par leur comportement. Un « chimiquier » qui avait déboulé sur notre arrière tribord, restera quelques temps près de nous, route parallèle. « J'ai eu franchement peur d'une collision », avoue Nath.


26/11/07 : C'est parti pour 550 milles de nav'.

Départ de Cascais, vers 10 H, après avoir tenté de réparer notre liaison internet via satellite. Le commercial, pourtant prévenu de notre éloignement des côtes pour quelques jours, ne nous rappellera pas pour nous dépanner. Nos proches n'auront pas les petits mails promis. Heureusement, le téléphone satellite fonctionne, nous pourront donc joindre Denis pour la météo et prévenir la famille de notre avancement, à mi parcours.

Cap 227. Vent variable de 15-25 nds. Un ris de pris. Vent arrière, mer clapoteuse et houle résiduelle se croisent.

Houle plus marquée à partir de 15 milles de Cascais. Creux parfois jusqu'à 4 m, mais la mer n'est pas mauvaise. Nous sommes sur l'échine d'une grosse bête dont la respiration régulière nous soulève, nous fait glisser, nous dépose, nous soulève…  Le bateau avance à bonne allure (5.5 à 7 nds)… que du bonheur.

Denis nous confirme un temps favorable. Ca nous aide beaucoup de savoir qu'il n'y aura pas de problème à ce niveau.

Nous descendons peu en bas ; nous mâchons longuement les aliments, nous les remâchons… pour les avaler sous la forme la plus liquide possible ; nous mangeons peu, mais souvent ; nous nous couvrons bien ; nous dormons de temps en temps… NE PAS AVOIR FAIM, NE PAS AVOIR FROID, NE PAS ETRE FATIGUES. Nous sommes un peu barbouillés mais nous gérons !

La lune se lève de bonne heure (20H00), le ciel est dégagé. Les quarts de nuit se succèdent, toutes les 3 heures.

Nous dormons difficilement. Les bruits ne sont pas encore familiers, les mouvements de la houle brusques, parfois. Celui qui dort reste toujours aux aguets pour aller aider sur le pont, en cas de montée du vent.


Derrière la houle, la récompense du marin...


...le lever de soleil en mer


25/11/07 : Cascais, dans le « triangle d'or ».

Nous nous sommes rapprochés du large, nous sommes à Cascais (prononcez en portugais [cach-ca-i-ch]).





Jardin public...


Moins bucolique, Grätchen dans une taverne... Carrément décalé !

Visite du petit musée municipal : hommage au roi Don Carlos qui y séjourna souvent pour préparer des expéditions océanographiques de 1897 à 1907 environ. Les échantillons de poissons, crustacés… découverts dans les filets, nasses de ce roi passionné de la mer remplissent encore les collections du centre océanographique de Monaco, du musée d'histoires naturelles de Paris… Présentations simples, mais faites avec goût. Vielles photos d'époque. Maquettes de vieux gréements.

Une partie présente aussi la vie des pêcheurs locaux. Cascais avant de devenir l' « Antibes » portugais était en effet un petit port de pêche.

La marina est moderne et du coup assez froide.

Matelotage. Il faut changer le bout qui permet au génois de se dérouler. Il faut créer une boucle sans fin. Rémy détresse chaque bout de « bout de 8 mm» pour les retresser ensemble.  Nathalie avait réussi avec succès l'épissure quand nous étions en Irlande…, elle se lance donc dans la consolidation. Il ne faut pas d'épaisseur pour pouvoir passer dans les poulies, les taquets… A 20h30, essai concluant.

 

 

 


03/12/2007
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Détails

FICHE  RESUME  DU  PROJET

 Titre du Projet :

La route des Mouettes à la rencontre de la population rurale du Cap Vert, en voilier.........

 Porteurs du Projet :

BLOSSEVILLE Rémy et LEVOEN Nathalie...................................

Résumé du projet :

Faire un voyage en bateau, de fin octobre 2007 à septembre 2008, entre le Portugal et le Cap Vert et séjourner pendant plus de six mois, en navigant d'île en île sur l'Archipel du Cap Vert et en allant dans les terres pour créer du lien avec la population rurale.

 
Domaines d'intervention :

Agriculture et artisanat.........................................................................................

 
Localisation :

Cap Vert :

Archipel le plus au sud de la Macaronésie, qui comprend aussi les Açores, Madère, et les îles Canaries, situé dans l'océan atlantique, à 500 km des côtes sénégalaises, le Cap Vert est constitué de dix îles dont neuf sont habitées. Ce sont des îles volcaniques dont le point culminant est le volcan Fogo (2829 m).

Situé dans la partie septentrionale de la zone sahélienne, le Cap Vert présente un climat tropical sec qui peut parfois être atténué par les vents et l'altitude. La tempérture moyenne est de 24 °C avec de faible amplitude thermique au cours de l'année. Les précipitations sont faibles et irrégulières. Elles sont largement corrélées au relief. Les précipitations ne dépassent pas 300 mm sur les 65% des terres situées à moins de 400 m d'altitude. Les zones d'altitudes faiblement exposées aux vents peuvent bénéficier d'une précipitation annuelle supérieure à 700 mm. Ces indicateurs pluviométriques sont à relativiser : les pluies s'échelonnent sur 15 à 25 jours en zones arides et semi arides et sur 45-55 jours en zones sub-humides et humides, soit généralement moins d'un cycle agricole. La saison des pluies dure quatre mois (juillet à fin octobre).


Description :

Le projet porte sur un voyage à bord du voilier « La Route des Mouettes », un dériveur intégral Trisbal 34 (10,60 mètres), sur l'archipel du Cap Vert entre Novembre 2007 et Septembre 2008.

Le Cap-Vert est constitué de dix îles dont neuf habitées et de treize îlots d'une superficie globale de 4 034 km2. Cet ensemble est traditionnellement divisé en deux groupes :

-  Les îles au vent Barlavento  : Santo Antão ( 779 km2), São Vicente ( 227 km2), São Nicolau ( 343 km2), Santa Luzia ( 45 km2), Sal ( 216 km2) et Boa Vista ( 620 km2). Elles sont situées au nord de l'archipel.

-  Les îles sous le vent Sotavento  : Brava ( 67 km2), Fogo ( 476 km2), Santiago ( 991 km2) et Maio ( 269 km2). Elles sont les plus méridionales.

Caractérisé par un climat tropical sec qui peut parfois être atténué par les vents et l'altitude, l'archipel possède de faibles ressources hydriques. De plus, les îles du Cap-Vert n'ont pas suffisamment de terres arables (10 % de la superficie totale). De ce fait, le Cap-Vert est confronté à un déficit alimentaire structurel. L'ensemble de la production agricole et halieutique ne dépasse guère 15% des besoins nutritionnels du pays. La politique environnementale constitue un enjeu majeur dans la perspective du changement de statut du Cap-Vert qui passera, en 2008, de la catégorie des Pays Moins Avancé à celle de Pays à Développement Moyen.

En 2005, l'archipel avait une densité de 111 habitants au km2. Le taux de croissance démographique est estimé à 2,3% par an. La population capverdienne est en transition démographique depuis les années 1980. Pourtant, l'amélioration de l'espérance de vie ne s'est pas encore traduite par un vieillissement marqué de la population. Les jeunes de moins de 15 ans représentent (en 2002) 40,62% de la population contre 45% en 1990 et les plus de 65 ans sont désormais 6,25 % de la population.

En dépit d'une forte croissance économique et de bons indicateurs macroéconomiques, l'augmentation de la pauvreté relative indique un accroissement des inégalités. Les inégalités se sont aggravées entre les populations rurales et urbaines, entre les îles à vocation touristique et celles à dominance agricole. Le coefficient de GINI qui traduit l'ampleur des inégalités dans la distribution des revenus, est passé de 0,43 en 1989 à 0,59 en 2002. La pauvreté s'étend dans le milieu rural. Elle y est passée de 46% en 1989 à 51,1% en 2002.

 


30/09/2007
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